Choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) : une complication ophtalmologique à connaître par les internistes - 22/05/17
Résumé |
Introduction |
Le but du travail est de rapporter une complication ophtalmologique de la corticothérapie possible et potentiellement grave sur le pronostic visuel.
Patients et méthodes |
Nous rapportons une étude rétrospective portée sur 44 patients examinés entre 1995 et décembre 2016 chez qui le diagnostic de CRSC cortico-induite ou cortico-aggravée a été porté. Nous avons révisé les indications de la corticothérapie, la voie d’administration, le type de corticoïde et la dose prescrite. Nous avons aussi recueilli les traitements reçus et suivi l’évolution de ces patients.
Résultats |
La corticothérapie a été prescrite pour une affection non ophtalmologique chez 29 patients (65,9 %). Dans les 34 % des cas restant, l’uvéite associée à la maladie de Behçet a été la première indication. Les doses, la durée, la voie d’administration et le type du traitement corticoïde ont été très variables. Le traitement était basé sur l’arrêt des corticoïdes associé dans certains cas à des traitements physiques et médicamenteux. Le pronostic final et l’évolution de la forme aiguë en une forme chronique dépendait de l’arrêt à temps ou non des corticoïdes.
Conclusion |
La CRSC est certes une entité ophtalmologique spécifique mais elle a été beaucoup rattachée à la corticothérapie quelque soit le type de la molécule, sa voie d’administration et sa dose. Sa faible incidence ne justifie pas un dépistage systématique mais un syndrome maculaire survenant chez un patient recevant des corticoïdes doit alerter tout clinicien. La décision de l’arrêt ou non du traitement devrait être multidisciplinaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 38 - N° S1
P. A193 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?